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Créez un compte médiaDossier de presse | no. 1040-03
Vers un nouveau paradigme - L’actualité brûlante de la métropole bordelaise parle de 50.000 logements. Conçus dans une optique d’«opportunité foncière», les sur-densités développées par ces projets en cours d’étude font polémique. Le projet de Viravent propose un autre paradigme. Construit avant le lancement des «50.000» mais comparable car conçu un modèle similaire (en cœur d’agglomération, en secteur diffus donc sans ZAC), le projet de Viravent intègre un tissu urbain existant plus qu’il ne s’impose à lui.
Socialement, tout d’abord, car il représente une mixité certaine (primo-accédants et investisseurs) dans un secteur contrasté, entre grands ensembles et quartier pavillonnaire. C’est aussi un acte politique : construire autre chose que du social sur les «hauts de Garonne» paraissait il y a encore quelques années comme totalement incongru. Seule la Foncière Logement s’était lancée dans ce défi de mixité sociale, avec Jean Nouvel comme architecte. Ici, point de Nouvel, mais une architecture élégante dans un cadre préservé.
La commercialisation n’a pas trainé. En termes de volumétrie ensuite, car les deux bâtiments suivent la topographie plongeante du terrain. Le PLU n’a pas fait l’objet d’adaptation (a contrario des 50.000 logements) mais la densité obtenue atteint un niveau élevé pour la région (140 logements/hectare).
Enfin en préservant l’enceinte, minérale et végétale, du site. Faite de murs de calcaire, de cyprès et d’arbres aux essences nobles, cette limite constitue un premier filtre entre l’environnement extérieur et le projet et fait le lien entre les pavillons, les grands ensembles et le projet. La segmentation en deux bâtiments épannelés permet de fondre le projet dans l’environnement : les frontalités sont rares, les lignes de fuite permettent d’appréhender les pentes des coteaux.
Réconcilier les échelles
Déployés sur toute la longueur du terrain, les deux bâtiments offrent des vues panoramiques sur la métropole et réconcilient les différentes échelles : celle du quartier, qui n’a pas changé, celle de la métropole qui est appréhendable en un regard, et l’échelle domestique, puisque les surfaces compactes des logements sont compensées par la générosité des espaces extérieurs.
En réalité, ces deux bâtiments ne font qu’un, puisqu’ils sont reliés en sous-sol par deux niveaux de parking accueillent l’ensemble des stationnements. Le plan masse recrée donc un cœur d’îlot densément planté, où les terrasses se succèdent et marquent la topographie complexe du site.
Le vert et le noir
La stratégie de l’«intégration à tout prix» se traduit en façade par une double peau minérale noire. Absorbant la lumière, elle met l’accent sur le vert environnant.
Traversants, les halls articulent le cœur de l’îlot avec l’extérieur. Un système de cheminements se confond avec les terrasses et permet de lire la topographie tout en soulignant les plantations.
Répartition typologique
Tranche 1 - 67 logements
Bâtiment 1 immeuble collectif «ouest»
Hall A : 37 logts : 17 t2 / 18 t3 / 2 t4
Bâtiment 2 immeuble collectif «est»
Hall C : 30 logts : 17 t2 / 11 t3 / 2 t4
Tranche 2 - 51 logements
Bâtiment 1 immeuble collectif «ouest»
Hall B : 31 logts : 11 t2 / 18 t3 / 2 t4
Bâtiment 2 immeuble collectif «est»
Hall D : 20 logts : 6 t2 / 3 t2bis / 10 t3 / 1 t4
Calendrier : études 2009/2010, chantier 2011/2012, livraison 2013
LA FIRME
MARTIN DUPLANTIER ARCHITECTES
Né en 1979 à Bayonne, de nationalité française et belge, Martin Duplantier a grandi entre Bordeaux et les Etats-Unis. Il est diplômé d’HEC (2003) et de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris -Malaquais (2007).
Engagé dans une vision globale de l’architecture et du développement durable, il mène des premières expériences en Chine, au Mexique ou au Niger, où il développe, au sein de l’association Akaras, un mode de construction en terre et sans bois.
Il débute en travaillant dans des agences de renommée internationale, d’abord chez Gerkan, Marg und Partners Architekten à Berlin, puis au sein de David Chipperfield Architects à Londres où il intègre l’équipe en charge des concours internationaux.
Ses collaborations à l’étranger, sa double formation et l’ancrage multipolaire de son agence (entre Paris et Bordeaux) nourrissent une approche singulière du projet dans laquelle production et création, enjeux urbains et réponses à des défis de société sont mis en dialogue. Ils fondent également une vocation à la grande échelle. Sa pratique fait une large place à la recherche et à l’expérimentation en les encadrant par une volonté de pertinence dans les choix architecturaux comme
dans le bilan financier.
De sa collaboration avec David Chipperfield est né un projet commun pour l’extension du Campus HEC Paris de Jouy en-Josas. Ce bâtiment important a été livré début 2012. Parallèlement, Martin travaille sur d’autres projets de campus qui sont, en centre ville comme en zone péri-urbaine, des réservoirs humains et intellectuels et des lieux de maillage de la connaissance, de l’immatériel et de l’informel. Il mène actuellement en association avec Paul Chemetov la réhabilitation et construction de 16 bâtiments universitaires à Bordeaux (Opération Campus).
Martin Duplantier conduit également des projets à l’échelle du territoire : Front de mer d’Anglet, zone portuaire de Simrishamn en Suède, projet Euratlantique à Bordeaux. Désireux de continuer à explorer les problématiques de notre époque (réflexion sur les campus, sur l’intensité et la densification de la ville, sur la réhabilitation des territoires) et d’enrichir sa pratique comme son approche, Martin a suivi, en 2012, un Master d’urbanisme à l’Université de Bordeaux.
Fiche technique
Nom officiel du projet : Viravent, 112 logements à Cenon
Localisation : Rue Emile Zola/Rue Henri Descot - Cenon
Nom du client : Immobilière Sud Atlantique
Architectes : Martin Duplantier Architectes, Laurent Duplantier Architecte
Architecte du projet : Jean-Baptiste Monthiers
Ingénieurs : P.Roncon BE Thermique, Guenolé BE VRD
Architectes paysagistes : Anouk Debarre Paysagiste
Entrepreneurs : Sogeda (Gros OEuvre), RollingStores (stores), DavidDavitec (platrerie), CapVert (espace verts)
Superficie du projet : surface hors œuvre nette : 7 280 m², surface utile : 6 776 m²
Coût des travaux : 8,5 M€HT
Date de finalisation du projet : 2013
Photographe : Yohan Zerdoun
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Paris, France, 13-02-2020
Montréal, Canada, 18-08-2025
Los Angeles, États-Unis, 30-07-2025