Montréal, Canada, 24-02-2014 -
Du 21 février au 15 juin 2014, le Musée des beaux‐arts de Montréal (MBAM), en collaboration avec le Musée d’art contemporain de Montréal (MAC), présente une exposition mettant en scène un croisement entre les collections d’art contemporain des deux institutions : 1 + 1 = 1. Quand les collections du Musée des beaux‐arts et du Musée d’art contemporain de Montréal conversent. Pour la toute première fois et à l’initiative de Nathalie Bondil, directrice et conservatrice en chef du MBAM, le public peut découvrir certaines des oeuvres les plus remarquables des deux musées de la métropole grâce au travail des deux commissaires de cet événement, Stéphane Aquin, conservateur de l’art contemporain au MBAM, et John Zeppetelli, directeur général et conservateur en chef du MAC.
Célébrant les 50 ans d’existence du MAC, cette exposition concrétise un véritable dialogue entre les deux institutions montréalaises. Par cette conversation esthétique, l’exposition affirme les liens d’amitié qui les unissent et révèle l’une des plus belles collections d’art contemporain du Canada.
Nathalie Bondil, directrice et conservatrice en chef du MBAM indique : « Au‐delà de l’anniversaire du Musée d’art contemporain que nous voulions souligner, cette initiative du Musée des beaux‐arts de Montréal s’appuie sur une conviction citoyenne profonde : elle veut montrer que nos institutions dialoguent et travaillent en coévolution plutôt qu’en compétition dans la perspective affirmée de bâtir les liens fédérateurs et l’esprit généreux d’une métropole culturelle pour tous. »
John Zeppetelli ajoute : « Le Musée d’art contemporain de Montréal se réjouit d’être partenaire d’une rencontre historique avec le Musée des beaux‐arts de Montréal qui réunira, pour la première fois dans une exposition concertée, les collections d’art contemporain de nos deux institutions. Comme le titre le sous‐entend, 1 + 1 = 1 additionne, combine et reconfigure, du moins le temps de sa présentation, deux visions institutionnelles, deux histoires et mandats distincts, pour en faire un tout unifié dont les parties sont indiscernables. »
Stéphane Aquin conclut en indiquant qu’il est « important pour nous d’envoyer un signal clair d’unité à l’ensemble de la ville et du milieu québécois et canadien. Contrairement à certaines idées reçues souvent véhiculées par les médias, nos deux musées ne travaillent pas l’un contre l’autre. Nos rapports sont basés sur l’amitié et notre mission est fondamentalement la même, enrichir la vie de nos concitoyens. »
Le parcours de cette exposition
Une oeuvre en dialogue avec une autre, c’est un sens qui émerge, une image de l’esprit qui naît. De la rencontre des oeuvres, nombre de questions et de thèmes apparaissent, à travers lesquels l’exposition trace un parcours révélateur des préoccupations de l’époque. Le défi de cette exposition est de créer une narration qui englobe plusieurs thématiques évocatrices. Le travail du conservateur et du commissaire consiste ainsi à établir des liens de connivence entre certaines oeuvres, de les faire « parler ». L’effet cumulatif de ces rencontres, les différents « propos » et sens qui s’en dégagent, forment les chapitres d’une histoire. Les thèmes qui émergent de cette lecture sont, entre autres, la nature de l’identité, les liens entre individu et société, l’amour et la mort, les rêves et la mémoire, la tentation spirituelle, les mutations du corps ainsi que sur un monde en conflit.
L’exposition permet enfin de réfléchir aux critères de développement distincts des deux collections, à leur complémentarité et à la définition de leurs axes de force. À titre d’exemple, les installations, le multimédia, les performances live et l’art éphémère, tout comme les figures classiques de l’art contemporain, sont bien représentés au MAC, alors que le MBAM a davantage collectionné des oeuvres de disciplines liées aux beaux‐arts, la peinture et la sculpture notamment, en plus d’ouvrir ses collections à d’autres territoires du monde émergent. L’ensemble constitue un atout remarquable, qui affirme la place de Montréal en art actuel.
L’art visuel vu par quelques artistes de l’exposition
David Altmejd
« Dès le départ, j’ai voulu faire quelque chose de très différent de tout, de très bizarre et, en même temps, de très séduisant, à une époque où ce n’est pas très à la mode d’être séduisant. […] Pourquoi les films pourraient‐ils être visuellement magnifiques et pas les sculptures? »
Valérie Blass
« Mon travail est impur, vulgaire, brut, instinctif, parfois beau, parfois laid, souvent de très mauvais goût,
comme la vie quoi! »
Louise Bourgeois
« Toutes mes oeuvres… tous mes sujets sont inspirés de mon enfance, qui n’a jamais rien perdu de sa magie, rien de son mystère, rien de son drame. »
Geneviève Cadieux
« Je pense que l’artiste travaille de manière intuitive. Ça, c’est ma manière de travailler. »
Pierre Dorion
« Je dirais que je peins d’après photographie, mais que je photographie en peintre. »
Rafael Lozano‐Hemmer
« Je me sers de la technologie parce qu’il est impossible de faire autrement. C’est un des langages incontournables de la mondialisation. »
Bruce Nauman
« Il existe une tendance à surcharger, à s’arranger pour que les gens sachent qu’il s’agit d’une oeuvre d’art, alors qu’il suffit de la présenter, c’est tout. La chose la plus difficile, selon moi, c’est d’exposer ses idées le plus simplement possible. »
Sterling Ruby
« Je veux que les gens puissent se dire : “Je n’en reviens pas, c’est foutrement tordu!” Et qu’ils interprètent les oeuvres à leur propre façon. »
Françoise Sullivan
« L’art comme idée et l’art comme action. La seule façon d’entrevoir ce qu’est une oeuvre d’art est dans son rapport essentiel aux valeurs fondamentales de l’existence. »
Bill Viola
« À la lumière du jour, on fait ce qu’on doit faire. Mais la nuit, on entre dans une autre dimension, dans un monde complètement différent, et c’est vraiment là que réside l’essence de mon travail, à l’endroit que vous ne pouvez pas voir. Au centre des émotions, au plus profond. »
Jeff Wall
« Les gens ne parlent que des célébrités. Moi, c’est l’invisibilité sociale qui m’intéresse. »
Une saison d’art contemporain au MBAM
1 + 1 = 1. Quand les collections du Musée des beaux‐arts et du Musée d’art contemporain de Montréal conversent. s’inscrit dans le cadre d’une véritable saison contemporaine au MBAM avec l’exposition Peter Doig. Nulle terre étrangère.
Cette saison consacrée à l’art actuel est d’ailleurs complétée par Jules de Balincourt au Carré d’art contemporain (28 novembre 2013 au 6 avril 2014), sans oublier les expositions inaugurées en 2013 : La BD s’expose au Musée ‐ 15 artistes de La Pastèque inspirés par la collection (5 novembre 2013 au 30 mars 2014) et les porcelaines iconoclastes de Laurent Craste au Lab Design (jusqu’au 30 mars 2014).
Les conférences en lien avec cette exposition
1 + 1 = 1
QUAND LES COLLECTIONS DU MBAM ET DU MAC CONVERSENT
Par John Zeppetelli et Stéphane Aquin
Mercredi 19 février ‐ 16 h EN FRANÇAIS
Jeudi 20 février ‐ 16 h EN ANGLAIS
TABLE RONDE AUTOUR DE L'ART CONTEMPORAIN.
Animation : Patrick Masbourian et Catherine Pogonat
Invités : Bernard Lamarche (MNBAQ), John Zeppetelli (MACM) et Stéphane Aquin (MBAM)
Vendredi 21 février ‐ 11 h EN FRANÇAIS
ENTRETIEN
Alexandre Taillefer, président du C.A. du MAC et collectionneur, avec Stéphane Aquin
Mercredi 26 février ‐ 18 h EN FRANÇAIS
ENTRETIEN
Robert Enright, critique et professeur, Université de Guelph, avec Stéphane Aquin
Mercredi 5 mars ‐ 18 h EN ANGLAIS
ENTRETIEN
Bruce Bailey, collectionneur et mécène, avec Stéphane Aquin
Mercredi 12 mars ‐ 18 h EN ANGLAIS
Crédits et remerciements
L'exposition 1 + 1 = 1.
Quand les collections du MBAM et du MAC conversent est produite par le Musée des beaux‐arts de Montréal, en collaboration avec le Musée d'art contemporain de Montréal.
Le Musée tient à souligner l'appui des partenaires de l'exposition : Air Canada, Bell, La Presse et The Gazette pour leur soutien à cette exposition. Le programme d'art contemporain du MBAM bénéficie du soutien financier de la Fondation RBC et du Cercle des jeunes philanthropes du MBAM.
Il remercie également le ministère de la Culture et des Communications du Québec pour son appui essentiel. Sa gratitude va également au Conseil des arts de Montréal et au Conseil des arts du Canada pour leur soutien constant.
Le Musée remercie également pour leur générosité tous ses membres et les nombreuses personnes, entreprises et fondations qui lui accordent leur soutien, notamment la Fondation de la Chenelière, dirigée par Michel de la Chenelière, et la Fondation Arte Musica.
Consignes à respecter pour les visuels : L'oeuvre d'art doit être reproduite en entier sans recadrage, ni fond perdu, ni pliage, sans surimpression, ni autre modification d'aucune sorte, et la légende ainsi que le crédit photo doivent accompagner l'oeuvre.
Source et demande de renseignements :
Thomas Bastien
Attaché de presse
Musée des beaux‐arts de Montréal
tbastien@mbamtl.org
514‐285‐1600, poste 205
Wanda Palma
Responsable des relations publiques
Musée d’art contemporain de Montréal
wanda.palma@macm.org
514 847‐6232
À propos du Musée des beaux‐arts de Montréal
Le Musée des beaux‐arts de Montréal est l’un des musées les plus fréquentés au Canada. Annuellement, plus de 850 000 personnes visitent sa collection encyclopédique unique au Canada et ses expositions temporaires originales, croisant les disciplines artistiques (beaux‐arts, musique, cinéma, mode, design), mises en valeur par des scénographies atypiques. Il conçoit, produit et met en tournée en Europe et en Amérique plusieurs de ses expositions. Il est aussi l’un des plus importants éditeurs canadiens de livres d’art en français et en anglais qui sont diffusés partout dans le monde. Près de 200 000 familles et écoliers participent chaque année à ses programmes éducatifs, culturels et communautaires. L’année 2011 a marqué l’ouverture d’un quatrième pavillon, consacré exclusivement à l’art québécois et canadien – le pavillon Claire et Marc Bourgie – et d’une salle de concert de 444 places intégrant une rare collection de vitraux Tiffany – la salle Bourgie. Les riches collections du Musée sont déployées dans ses trois autres pavillons dédiés aux cultures du monde, à l’art européen ancien et contemporain, aux arts décoratifs et au design. Enfin, le Musée intègre désormais la musique pour que ses visiteurs puissent découvrir autrement les arts visuels grâce à des promenades musicales et autres activités inédites. Les nouveaux Studios Art & Éducation Michel de la Chenelière, inaugurés en 2012, ont presque doublé les espaces destinés aux écoles, aux familles et aux groupes communautaires. Enfin, un cinquième pavillon pour la Paix Michal et Renata Hornstein, consacré à l’art international et à l’éducation ouvrira ses portes d’ici 2017.
À propos du Musée d’art contemporain de Montréal
Véritable institution du XXIe siècle, le Musée d’art contemporain de Montréal s’élève face à la Place des Festivals, au centre du Quartier des spectacles et sur le site de la Place des Arts. Il est au coeur d’un complexe culturel unique au Canada, où se côtoient les arts de la scène et les arts visuels. Première institution au Canada vouée exclusivement à l’art contemporain, le Musée offre une programmation variée comportant la présentation de sa Collection permanente et des expositions temporaires d’oeuvres d’artistes québécois, canadiens et internationaux. La Collection permanente regroupe près de 7 600 oeuvres; la plus importante collection d’oeuvres de Paul‐Émile Borduas en fait partie. Soutenu par son service de l’éducation et de la documentation, le Musée propose de nombreuses activités éducatives qui familiarisent le grand public avec l’art contemporain. De plus, le Musée présente de nombreuses créations multimédias : performance, musique actuelle, vidéo et cinéma qui confirment son mandat de diffuseur de l’art contemporain
CONTACT MEDIA
Thomas Bastien
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