En mars 2020, une équipe possédant plus de 30 ans d’expérience émerge sous le nouveau nom d’Atelier Monarque Architecture. Les quatre associés fondateurs de AMA proviennent d’horizons différents et se sont alliés pour combler un besoin sur le marché jumelant architecture et design intérieur. Deux semaines plus tard, le monde se met sur pause à l'arrivée de la pandémie. Dix-huit mois plus tard, l'équipe est plus motivée que jamais et riche grâce aux nombreux défis et opportunités liés au confinement. 

« Quand on veut lancer sa compagnie et partir en affaires, c’est qu’il n’y a rien qui ne nous corresponde vraiment sur le marché actuellement. Un nouveau nom et une équipe bonifiée, cela force à avoir une vision renouvelée de son métier, » rapporte Nazaré Gaudreault Robalo, l’une des quatre associés. Accompagnée de sa mère, Céline Gaudreault, de qui elle apprend le métier depuis son enfance, Nazaré, de même que de l’architecte Adrian Scateni et la designer d’intérieur Lucie Ladouceur, ont uni leurs forces sous une marque qui évoque l’équilibre entre le concret du bâti et la liberté créative.

Plutôt que de voir la dernière année et demie comme un obstacle à leur succès, les quatre associés ont décidé de profiter de cette pause forcée pour établir des bases solides avec leur équipe et partager leurs valeurs et leurs idées pour pouvoir reprendre en force une fois la pandémie dans le rétroviseur. Entre des clients de longue date qui ont renouvelé leur confiance envers l’Atelier et des nouveaux venus souhaitant adapter leurs espaces à une réalité changeante, l’équipe a réussi à accomplir des dizaines de projets de toutes tailles.

Une pratique collaborative et contextuelle

C’est d’abord et avant tout par la collaboration et la confiance, tant au sein de l’équipe qu’avec les clients et partenaires, que tous ces projets - notamment un tout nouveau portfolio web à l’image d’AMA - ont pu être réalisés dans le huis clos virtuel imposé de la pandémie. 

« En tant que créateurs, on se doit de rester humbles. L’acte de création c’est l’addition du travail, de la pensée et de la critique de plusieurs individus. Nous ne sommes pas seuls dans notre processus de travail, » rappelle Céline, la doyenne de l’équipe, comptant plusieurs centaines de projets à son actif notamment pour des compagnies telles que Jean Coutu, CAE et TVA. 

Cette idée de collaboration se traduit également par une volonté de vulgariser le métier: « Nous voulons que nos clients sachent pourquoi ils prennent telle ou telle décision pour leurs environnements - ils s’approprient beaucoup plus les projets ainsi et peuvent mieux les apprécier, » explique Lucie. « Ce sont les projets qui ont une rétroaction, qui nous permettent de valider nos idées, d’apprendre et d’avoir des échanges avec le client qui sont les plus stimulants pour nous, » complète Nazaré.

Pour les associés d’AMA, il est clair que le design est omniprésent; il affecte tout dans notre quotidien, des bâtiments que l’on fréquente aux objets que nous utilisons. Il importe donc que tout design soit bien conçu et s’intègre naturellement dans son contexte. « Ce qu’on appelle le genius loci, c’est de s’inspirer de là où un bâtiment est implanté, comprendre la spécificité du lieu et utiliser les contraintes des alentours pour créer, » explique Adrian, l’architecte du groupe. Après avoir complété sa formation professionnelle en France, Adrian a décidé en 2015 de venir s’établir à Montréal pour explorer de nouveaux horizons. « La force de Montréal et du Québec c’est l’échange de cultures, le mélange, la rencontre: la réelle créativité se fait dans le partage, » raisonne Nazaré, notant que c’est justement de ce genre de rencontres culturelles qu’est né AMA.  

Le regard tourné vers l’avenir

Le secteur de la construction étant l’un des plus polluants au monde, il importe également aux associés que le travail produit par leur atelier perdure dans le temps. « Il faut valoriser notre métier et notre pratique. En faisant bien les choses dès le départ, cela permet de penser de manière durable et dans la pérennité. Nous avons une volonté écologique de réduire l’impact de notre pratique sur la planète, » nous partage Lucie, qui œuvre dans le design intérieur, particulièrement dans le domaine des environnements de travail, depuis plus de quinze ans. Elle poursuit: « C’est incompréhensible pour nous qu’à chaque fois qu’on emménage dans un nouvel environnement, on fasse table rase et reconstruise tout à neuf. »

La pandémie a remis beaucoup de choses en question dans nos manières de vivre dans la sphère publique, également pour les grandes entreprises et les bureaux. Puisque la spécialité des membres de l’Atelier est d’abord et avant tout ancrée dans la création d’environnements de travail, beaucoup de clients les approchent pour avoir des réponses concrètes. « Les bureaux ne sont pas morts, loin de là. Ils sont la pierre angulaire de la culture d’entreprise. On fait des environnements de travail pour la culture d’entreprise de nos clients » explique Lucie, et ce n’est pas la pandémie qui changera cette notion. Simplement, peut-être que le bureau de demain accomplira cette fonction de nouvelles manières selon le profil de chaque entreprise. 

Ce genre de changement sociétal est ce qui motive AMA et s’inscrit au cœur de son ADN: une opportunité de remettre en question les conventions et de raffiner la pratique pour en arriver au but ultime, le bien-être de ceux qui utilisent et habitent son architecture. Tel que nous le rappelle Céline, « L’architecture et le design, c’est savoir organiser l’espace et la matière pour qu’elle nous rende service et nous permette de mieux vivre ».

À propos d'Atelier Monarque Architecture

Chez Atelier Monarque Architecture, nous sommes des libres-penseurs : architectes, designers d’intérieur, leaders d’opinions, et créateurs rebelles et éclectiques.

Nous voulons confronter le design à de nouveaux points de vue pour créer du beau, du fonctionnel, de l’inattendu. Nous travaillons sur des projets de toutes échelles; les contraintes de chacun nous inspirent des solutions uniques.

Nous avons à cœur notre relation avec notre communauté, car l’innovation n’a de réel impact que lorsqu’elle profite à tous. Vulgariser notre pratique nous stimule : apprendre à connaître quelque chose permet de mieux l’apprécier.

Nous voulons explorer, ensemble, le potentiel du design pour enrichir l’expérience humaine.